1. |
p o r c e l a i n e
02:05
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Souveraine la lune déteint
sur ton teint de porcelaine
Entre nous deux se dresse
un mur de verre
Les mots ricochent
les gestes passent à travers
Le soleil fond
L'hiver on se tient froid
La pente est douce
On s'approche des lisières
De bas en haut regarde moi
ou bien crève
Au fil des ans une vie ordinaire
De temps en temps
des amours passagères
Et puis un jour on se resserre
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2. |
m y r r h e
03:18
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Il faisait jour alors on a fermé les yeux
Comme ceux qui adorent le Modulor
ceux qui rêvent encore de mandragores
ceux qui chérissent la myrrhe et le lys
seuls ceux qui ont vu ont tout perdu
Même si tu n'es plus là
même si c'est comme ça
tu n'es plus là
là là là
Comme cette fille sublime fixant l’abîme
ce garçon splendide devant le vide
comme ces amoureux déjà malheureux
seuls ceux qui ont pris ont tout détruit
Mais quel enfer
tu sais ce qu’on aurait pu faire
O quel enfer
tu sais ce qu’on aurait pu voir
O quel enfer
Mais quel enfer
Tu sais que ça ne se retire pas
O quel enfer,
Tu sais que ça n’en finit pas
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3. |
c a m p h r e
00:30
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4. |
o b s i d i e n n e
03:31
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Un automne à Brighton à t’attendre
Dansent, dansent les regrets à gorge déployée
Les erreurs, les excès demeurent consignés
J’ai tant besoin de toi mais je n’entends que
mes pas au bout de la jetée
Souvent ce qui s’envie s’en va
Reste ne dis rien
reste encore un peu
tout le reste ne vaut rien
reste ou reviens
laisse moi faire
Dansent, dansent les regrets,
sentence des damnés
Les vagues se succèdent au bout de la jetée
Plus noire qu'une obsidienne la mer m'a rejeté
J’ai compris ce soir là que je ne te verrai plus
je ne te verrai plus
je ne te verrai
plus
Reste ne dis rien
reste encore un peu
tout le reste ne vaut rien
reste ou reviens
même si tout t’indiffère
bref
reste
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5. |
b a k é l i t e
03:18
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Petite fille de la nuit
petite sœur de mes soucis
sors vite voir ce que tes yeux aimantent
sors prendre tes doses d’anthracite
Souviens-toi
Que jusqu’ici tu n’a rien fait
Jusqu’ici tu meurs de froid
Jusqu’ici tu n’as rien vu
Jusqu’ici tu meurs de froid
Pour le grand jeu (sors sors)
Pour le grand jeu (sors sors)
Pour le grand
Petite encre dans la nuit
petite tombe aux bords fleuris
sors vite voir ce que ton âme réclame
sors fendre les zones interdites
Petite trace dans l’oubli
maudite flaque sous la pluie
Un coup de dés de bakélite
un coup de course-poursuite
un coup de dés de bakélite
un coup de grâce
beaucoup de spleen
Petite
il faut que tu me quittes
pour tout recommencer
tout recommencer
tout recommencer
tout recommencer
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6. |
l a t e x
01:04
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Matières, volumes, formes,
avancent en surface
Matières, angles
Au contact des apparences
j'esquisse des gestes lisses
Sous des gants en latex
j'esquisse des formes invisibles
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7. |
m a r b r e
03:32
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En bataille à Orsay
Les apparences, les caps,
les grandes décisions,
à peine amorcées à Orsay
Pourquoi as tu lâché prise?
Les poings serrés tu étais en bataille
Pourquoi as tu lâché prise?
Les plaisirs fugaces je n'en ai rien à faire
tout m'indiffère
Les plaisirs fugaces passent et lassent
Tout est éphémère
Seul un froid polaire au début de l'hiver
Seul devant la glace de marbre
Seul un froid polaire au son de l'hiver
Seul le temps me laisse de marbre
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8. |
é t h e r
01:09
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Entouré de fougères sous l'éther
les souvenirs m'observent ici
et se perdent dans la ville
La rivière coule encore
s''enroule dans la roche
et me sort des ténèbres
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9. |
a c i e r
03:16
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C’est merveilleux de faire si mal avec si peu
de faire passer la chair aux aveux
Tout ce vacarme dans le creux
tout ce vacarme dans tes yeux
Quand à l’origine une envie un réflexe
je t’imagine peine perdue un repli vers le ciel
je t’imagine les mains tendues
comme un battement d’aile
Tour à tour
Si tu t’entoures avec des mots
Tour à tour
Quand à la dérive une envie un prétexte
je t’envisage quand toi tu t'esquives
un rempart un glacier j'aime ton visage
froid comme de l'acier comme un vol d’hirondelle
Si tu t'entoures avec des mots
Si tu t'entoures
Si tu t'éclipses
Si tu t'entoures
de rouille et d'écume
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10. |
p l o m b
03:34
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Devenons nos idoles sous un soleil mongol
le voile est levé sur les champs de blé
Au plus près de la limite on jouera tous les rôles
l'onde et l'écho pour un dernier oui
Le voile est levé au plus près de la limite
Aussi blanc que l'océan sous un soleil de plomb
Le voile est levé
Sous un soleil sans fond pour un dernier oui
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